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En bref :  
 
Yom Kippour est le jour du pardon par exellence. Pendant ce jour du 10 Tichri, nous restons à la synagogue du matin au soir, en priant, pour implorer le pardon à D'ieu. Ce jour là, interdiction de manger, de boire, de se réjouir, de porter des chaussures en cuir, de se laver, de se parfumer, de se maquiller, de plus, on respecte les mêmes interdictions qu'à Shabbat. 
 
 
 
En détail : 
 
 
 
ANGES D’UN JOUR 
 
Qu’est ce que des anges ? 
 
Ce sont des êtres totalement spirituels dont le seul but est d’accomplir la volonté de Leur créateur. 
 
A Yom Kippour, chaque juif devient un ange. Le Maharal de Prague explique que toutes les Mitsvot liées à ce jour ont pour but d’éloigner l’homme autant que possible de toute matérialité afin qu’il ressemble véritablement à un ange. 
Comme les anges qui (si l’on peut s’exprimer ainsi) se tiennent debout devant le Trône Divin, nous passons la plus grande partie de la journée de Yom Kippour debout. Comme les anges vêtus de blanc, nous avons l’habitude de porter des vêtements blancs à Kippour. De même que les anges ne mangent ni ne boivent nous aussi nous abstenons de manger et de boire. 
 
CINQ INTERDICTIONS 
 
A Yom Kippour nous nous interdisons cinq aspects de notre vie matérielle. 
 
 
1. manger et boire 
2. se doucher 
3. appliquer des huiles ou des lotions sur la peau 
4. avoir des relations conjugales 
5. porter des chaussures en cuir 
 
Tout au long de l’année, la plupart des gens consacrent leur temps à manger, à travailler, à être à la poursuite de biens matériels (symbolisés par les chaussures en cuir) et les plaisirs superficiels (symbolisés par le fait de se parfumer). A Yom Kippour, on réorganise nos priorités, on se recentre sur ce qui compte vraiment dans la vie. 
 
Le Rabbin Eliahou Dessler écrit qu’à Yom Kipour, la force du mauvais penchant est diminuée. De ce fait, notre aspiration à une élévation spirituelle se réaffirme après être restée inactive à cause de l’effet anesthésiant des fautes sur l’âme. Ce renouveau nous permet d’atteindre un niveau plus élevé de pardon. 
 
TECHOUVA ET PARDON 
 
Apres la faute du veau d’or, Moïse a plaidé la cause du peuple hébreu. Finalement, D.ieu accordé le pardon à Yom Kippour et Moïse est redescendu du Mont Sinaï avec les secondes tables de la loi.  
 
Depuis ce jour, chaque Yom Kippour porte en lui cette force particulière de nettoyer les erreurs des juifs (aussi bien individuelles que collectives) et d’ouvrir une nouvelle page. 
 
Si à Yom Kippour, les fautes commises envers D.ieu peuvent être pardonnées, ce jour n’absout pas les fautes qu’on commet envers nos semblables. C’est pourquoi il existe une coutume juive , avant Yom Kippour, qui consiste à demander pardon à nos amis, parents et connaissances à qui nous pouvons avoir fait du mal ou que nous avons pu offensé durant l’année écoulée. 
 
LE JEÛNE  
 
Le jeune de Yom Kippour commence au coucher du soleil et dure 25 heures jusqu’à la tombée de la nuit suivante. 
 
L’après-midi précédant le jeûne, c’est une Mitsva de manger un repas de fête. 
 
Afin de rendre le jeûne plus facile, il est bon de se préparer en mangeant toutes les deux heures. Pendant le repas de fête il ne faut pas manger beaucoup afin de ne pas accélérer la digestion. Il faut éviter de boire du café, du cola ou toute boisson contenant de la caféine car celle-ci est diurétique. Les grands buveurs de café sont susceptibles de souffrir de maux de tête durant le jeûne. Pour éviter cela, il serait bon qu’ils diminuent progressivement leur consommation durant la semaine précédant Kippour. 
 
Après le repas nous avons généralement soif, c’est pourquoi finir le repas un moment avant le début du jeune pour avoir le temps de boire peut s’avérer utile. Boire de l’eau tiède avec du sucre permet d’avoir moins soif pendant le jeûne. 
 
EN CAS DE MALADIE 
 
Si une personne est malade et son médecin considère qu’il est dangereux pour elle de jeûner, elle devra manger et boire par petites quantités. 
 
Le malade devra essayer de ne manger qu’un volume de 60 cm3 et attendre neuf minutes. Il mangera de nouveau cette quantité et attendra de nouveau neuf minutes et ainsi de suite durant toute la journée. 
 
Pour la boisson, il faut boire moins que ce que le talmud appelle « melo lougmav » la quantité d’eau que peut contenir une joue. Cette quantité varie d’une personne à une autre (c’est à peu près 80 ml), il faudra attendre 9 minutes avant de prendre une nouvelle gorgée. 
 
Quelle est la différence entre le fait de manger normalement ou par petites quantités ? 
 
Selon la Loi Juive, « manger » signifie « consommer une certaine quantité durant un certain laps de temps » ; sinon, ce n’est pas « manger » mais « grignoter » ce qui est aussi interdit à Yom Kippour mais il y a lieu de le permettre lorsque la vie d’une personne est en danger. 
 
Si cette autorisation est assortie de procédés si détaillés, c’est parce que l’interdiction de manger le jour de Kippour est une des plus graves de la Torah… 
 
Notons que le fait de manger et de boire sont considérés comme deux actes indépendants ce qui signifie que le patient pourra manger et boire toutes les neuf minutes, les quantités ne s’additionnant pas. 
 
Si malgré tout, ces quantités ne suffisent pas, le malade pourra se nourrir normalement et dans ce cas il ne fera pas Kiddouch avant de manger mais finira son repas par le Birkat Hamazone en insérant le paragraphe de Yaalé Véyavo. 
 
Que se passe-t-il lorsque le malade n’est pas d’accord avec son médecin ? 
 
Si le malade est sûr qu’il a besoin de manger, on lui fait confiance même contre l’avis médical. Dans le cas contraire, si le malade refuse de manger malgré l’avertissement du médecin, on devra le persuader de manger parce que son jugement peut être altéré par la maladie. 
 
En vous souhaitant un bon jeûne et un Yom Kippour plein de sens. 
 
 
 
 
 
Un communiqué avisait toute la population que le Grand-Prëtre se préparait à rejoindre ses appartements au Temple.  
 
Sept jours avant Yom Kippour on préparait, au domicile du Grand-Prêtre, la salle de séance où allait siéger le roi, le Grand-Prêtre, son remplaçant éventuel et les 70 membres du Sénat. 
 
Pendant la séance, le doyen des prêtres, s'adressant au Grand-Prêtre, lui expliquait la grandeur de sa mission, lui faisait comprendre que toute la nation avait en ce jour les yeux fixés sur lui et attendait qu'il obtienne pour elle le pardon du Seigneur. Il l'exhortait ensuite à faire son propre examen de conscience, à se repentir avant de se présenter devant l'Éternel. 
 
Le Grand-prêtre, répondant à cette exhortation, faisait connaître à son doyen qu'il avait procédé à un repentir sincère et qu'il avait conjuré les prêtres qui allaient officier en ce saint jour, à ses cotés de faire pénitence également. 
Le roi à son tour, prenait la parole pour assurer le Grand-Prêtre de toute sa gratitude et de toute sa vénération, au cas où toute la cérémonie de Yom Kippour se passerait sans incident. 
Et, à la fin de cette séance, un communiqué avisait toute la population que le Grand-Prêtre se préparait à rejoindre ses appartements au Temple.  
 
Alors, de tous côtés, la foule accourait et une longue procession se déroulait dans l'ordre suivant : 
 
En tête venaient les membres de la famille royale suivis des descendants de la maison de David. Un héraut les précédait et exhortait la foule à acclamer le roi.  
36.000 lévites suivaient, précédés également d'un héraut qui clamait : " Respect et vénération à la tribu de Lévi! ". Les chefs des lévites étaient habillés de vêtements de soie bleue et les prêtres d'habits de soie blanche.  
Puis venaient les chanteurs, les joueurs de harpes, de trompettes, tous les artisans et artistes employés aux travaux du Temple, suivis des 70 membres composant le Sénat, et de 100 huissiers..  
Ensuite seulement défilait le Grand prêtre qu'accompagnaient deux par deux les plus anciens parmi les prêtres, tandis que les chefs d'école formaient la haie aux différents carrefours et l'accueillaient par des vivats et des souhaits.  
Quand le cortège arrivait à l'entrée du Temple, on adressait à l'Éternel une prière pour la prospérité de la maison de David, des prêtres et du Temple. La foule répondait par un "Amen" retentissant, avant de se retirer émue pendant que le Grand-Prêtre, accompagné du doyen, rejoignait ses appartements où il restait isolé de tous ses collègues. 
 
 
Les fidèles ne voulaient rentrer chez eux avant d'avoir baisé la main du prélat qui avait obtenu l'absolution.  
 
Et le jour de Kippour, après une longue et minutieuse retraite et une intense préparation morale du Grand-Prêtre, se déroulait tout le cérémonial décrit avec force détails dans l'office de Moussaf de Yom Kippour et qui comprenait les sacrifices d'expiation, les aspersions et surtout l'entrée du Grand-Prêtre dans le Saint des Saints qui lui était accessible en ce jour de l'année seulement, et enfin les confessions pendant lesquelles le Grand-Prêtre prononçait une seule fois par an le Nom vénéré et redoutable du Seigneur, le " chem hameforach ", pendant que tout Israël à genoux, se recueillait et sollicitait le pardon de D.ieu.  
 
 
Lorsque tout ce cérémonial s'était déroulé sans accroc et sans incident, le peuple, pour honorer son fidèle représentant le reconduisait chez lui dans un cortège plus pompeux encore que le précédent. 
 
 
La population entière de Jérusalem, toute de blanc habillée, des cierges allumés à la main, défilait devant le Grand-Prêtre sous les fenêtres de la ville décorées de tapisseries et illuminées. Souvent le Grand-Prêtre ne pouvait parvenir à son domicile avant minuit car, malgré le jeûne de toute la journée, les fidèles ne voulaient rentrer chez eux avant d'avoir baisé la main du prélat qui avait obtenu l'absolution. 
 
 
Le lendemain de Kippour le Grand-Prêtre organisait un banquet pour ses parents et amis, au cours duquel il exprimait sa reconnaissance à l'Éternel qui avait permis que son entrée et sa sortie du Saint des Saints se fussent accomplies sans accident fâcheux. Il faisait en outre graver une plaque en or sur laquelle il signalait à la postérité que l'Éternel lui avait accordé la grâce d'officier en son honneur le jour de Kippour de cette année et demandait à D.ieu de faire bénéficier ses descendants de ses faveurs. 
 
 

 

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Modifié en dernier lieu le 18.09.2009